La prison de Jouvence
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Mise en route.

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AuteurMessage
William Keane

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William Keane

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Elle me dit "c'est ta vie" :

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MessageSujet: Mise en route. Mise en route. Icon_minitimeSam 21 Avr - 13:21
Contexte.


C’est une belle journée.

Il fait beau, aujourd’hui. C’est une journée éclatante, avec le soleil qui apporte de sa joie, le vent qui fait virevolter mes cheveux, et le son des grillons annonçant la chaleur de l'été. Mes amis sont avec moi, on va au karaoké pendant les deux heures de permanence. On s’éclate comme des fous ! On chante, on danse ! Je suis tout simplement heureuse ! En plus de cela, ce soir, je vais revoir papa et maman. Depuis le temps que je ne les avais pas vus, je suis vraiment contente ! Ma mère est pharmacienne, je comprends qu’elle doit souvent partir dans d’autres villes pour récupérer des médicaments que nous n’avons plus dans notre petit village … Et mon père, qui est chercheur dans son laboratoire, je sais parfaitement que ses heures supplémentaires lui sont indispensables pour bien continuer ses recherches ! C’est pour cela que je ne leur en veux pas. Je les aime, mes parents. Et ce soir, je vais enfin les revoir, tout les deux ! On va être réunit tout les trois, depuis longtemps !


Oui, c’était une belle journée.

Les cours viennent de finir. Je dis "au revoir" à tout le monde, avant de m’éclipser vers le parc de l’école maternelle. Là-bas, le petit chiot que je garde depuis quelques temps m’attend, comme tout les soirs. Je lui donne mon reste de pain, avant de le saluer lui aussi, et de partir en courant vers ma maison. Papa ! Maman ! Je vais enfin vous revoir ! J’ouvre la porte d’un coup sec, et me lance dans la cuisine, où je ne sens pas l’odeur des frites. Etrange. Je stoppe ma course. Pourquoi est-ce que je ne sens pas l’odeur des frites et des hamburgers ? Pourquoi je n’entends pas mon père rire aux éclats ? Je me remets à marcher, toujours en direction de la pièce. La lumière est éteinte. Je l’allume. Je regarde à l’intérieur. Personne. Personne, sauf un petit mot sur la table. Je m’approche et le déplie, et le lis à haute voix, comme pour me persuader à moi-même l’existence de ce bout de papier, ayant l’écriture de ma mère inscrit dessus ;

« Ma chéri, nous t’attendons, ton père et moi, à son laboratoire. Rejoins-nous dès que tu as lu ce mot, ta maman qui t’aime. »


Oui, elle disait m’aimer.

Je sors de la maison en courant, en oubliant de refermer les portes. Ce n’est pas grave, ce n’est rien comparé à ma joie immense de retrouver mes parents. Les rues sont sombres, les lampadaires allumés, mais n’éclairent presque rien. Je cours à l’aveuglette, connaissant le chemin du laboratoire par cœur, à force d’y être allé quand j’étais petite. J’arrive enfin. J’ouvre la porte avec le double des clés qu’avait laissé ma mère sur la table, et j’entre, mon cœur battant à toute allure. Je passe les pièces sans faire attention à ce qu’il y a dedans. Je passe, passe, avant d’enfin arriver à la pièce où la lumière est. Je rentre en faisant des petits pas. Je vois ma mère, et mon père derrière elle, je cours vers eux, et leur saute au cou, tellement heureuse ! Ils m’enlacent à leurs tours, aimant. Je pleure de joie quand je sens leurs bras dans mon dos. Je suis tellement heureuse, tellement heureuse !

Oui, j’étais censée être heureuse.

Je me détache d’eux, pour leur parler, quand je remarque une sensation étrange au niveau de mon cou. Je touche avec mes mains, et sens quelque chose de long, me piquant la peau. Je retire l’objet en question, et me rends compte que c’est une seringue, avec une aiguille très fine, permettant au patient de ne rien sentir. Je regarde mes parents, désorientée. Ma mère parle à mon père, le sourire aux lèvres, tandis que ce dernier rit, en disant qu’il a enfin son …

« Sujet d’expérience d’avant goût ? »

Ils se retournent vers moi. J’ai la tête qui tourne. J’ai mal au cœur. A mes articulations. J’ai l’impression que je tombe. Je m’endors soudainement.


Oui, j’ai dormit pendant plusieurs jours.

Je me réveille dans une salle blanche. Je ne sens pas mon corps. Juste des lanières aux pieds et aux poignets. Je me demande à quoi tout cela rime. Mon père arrive. Je n’arrive pas à tourner ma tête. Il me dit que c’est normal, que j’ai tout les muscles endoloris. Je lui demande pourquoi. Il semble ne pas avoir entendu. Je lui répète. Il dit qu’il ne peut pas m’entendre, car ma voix aussi, est endormit à cause du produit qu’il m’a injecté. Il me dit qu’il reviendra me voir dans quelques jours … Alors j’attends. Mes larmes n’arrivent pas à couler, malgré le fait que j’ai envie de pleurer. Puis mon père revient. Je ne sais pas combien de temps j’ai attendu. Mais je m’en fiche. Il me parle, je ne comprends pas tout ce qu’il dit … Tout ce que j’ai entendu, c’est …

« … élixir de jouvence … Spécimen d’exploitation … Maman, première expérience … »

Il y a des choses que j’arrive à retenir, d’autres non. Les seules choses que j’ai comprises, c’est que mon père fait des recherches sur la boisson de Jouvence … Elle permettrait de rendre la vie et la jeunesse éternelles … Et maman … Maman est morte car elle n’a pas supporté l’élixir … Cela faisait déjà 10 ans qu’elle l’avait en elle … Et le produit l’a désintégré de l’intérieur. Mais comme il avait avancé ses recherches, et donc l’élixir, il a voulu le tester sur moi … Mais il faut attendre un an pour voir les effets …


Oui, j’ai attendu un an avant d’être détachée de ces chaines qui me rattachaient à cette pièce blanche.

Je suis enfin sortie … Dehors, le soleil m’éblouit … Je ne reconnais pas le ciel. Où suis-je donc ? Mon père arrive derrière. Ah, c’est vrai. J’ai les mains attaché… Il se positionne devant moi, et m’explique ce qu’il va se passer. J’hoche la tête, n’ayant pas la force de parler. Je rentre sagement à la maison, comme il me l’avait demandé. Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à l’intérieur, sans rien faire, juste manger et boire, pour ne pas mourir. Les journées passent, et j'en suis arrivée à un point d'arrêter de compter. Jusqu’à ce qu’un homme en blouse blanche vienne me voir. Ce soir là, ce soir de je ne sais pas quelle année, tellement je n’avais pas fait attention au temps qui s’offrait devant moi, ce soir là, cet homme inquiétant, m’annonce la mort de mon père, ainsi que de trois jeunes filles, qui avaient étés victimes de la même expérience que moi. Cet homme m’annonce que dix ans avait passé, depuis le jour de mon expérience. Et je n’en avais pas pris conscience …

Oui, une fois que j’appris sa mort, je décidais de reprendre ses recherches.

J’entre à nouveau dans le laboratoire d’il y a onze ans. Mais cette fois-ci, je fais partie des chercheurs. Je continue les recherches de mon père. Car c’est tout ce qu’il me reste de lui. Peut importe ce qu'il m'a fait subir par le passé. C'était mon père, tout de même. Même s'il me considérait juste comme une expérience. Je lis les dossiers que l’on me donne, voit les résultats de plusieurs expériences, puis je m’en rends compte. Je me rends enfin compte de l’erreur que mon père n’avait pas comprise …



-Le produit fabriqué par mon père, était un poison pour les femmes, car elles ont deux chromosomes X. Hors, le chromosome X agit comme un destructeur de cellules, une fois mélangé avec l’élixir. Mon père n’avait fait qu’une seule expérience sur un homme, c’était sur son frère. Et j’avais bel et bien remarqué, que le produit agissait bien mieux sur lui, que sur moi, qui suis une femme. Pourquoi, me demanderas-tu. Simplement car le chromosome Y est comme une sorte de mur protecteur, qui empêche certaines contenances du virus d’attaquer le corps intérieur, et extérieur.

-Vous voulez dire que le produit est complet quand il est injecté aux hommes ?

-Pas tout à fait. Mais une chose est sûre ; il marche bien mieux sur les hommes. Je t’explique. Sur les femmes, le produit de mon père désintègre totalement leurs cellules internes. Et même si après avoir réduit en cendre leur organisme, il s’attaque aux cellules externes, cela ne marche pas, car la personne est déjà morte. Hors, sur les hommes, le virus s’attaque effectivement au corps, mais seulement à une partie. Et on ne peut pas prévoir quelle partie il peut attaquer, car cela dépend totalement de l’individu en question, et de la chance, ou malchance, malheureusement. Il peut prendre une partie interne, et causer des dégâts. Ou une partie externe, et laisser une trace, une cicatrice, c’est très changeant. Il peut également y avoir une sur-croissance au niveau du corps, mais là par contre, c'est extrêmement rare.

-Heu … Je suis un peu perdu professeur…

-C’est normal. Par exemple, prenons un homme en pleine santé. Il ne fume pas, ne boit pas, n’a pas de problème intérieur ni extérieur. Et bien le produit pourra lui faire avoir des poumons très endommagés, ou un cœur très fragile, il pourra également lui froissé un ou plusieurs muscles. Cependant, tout les effets que je t’ai cité ne s’appliqueront pas à un seul être.

-Autrement dit, chaque homme aura un seul problème à une seule partie du corps, et non pas plusieurs ?

-Oui.

-Et, si c’est un homme alcoolique, qui fume énormément, qui a un problème mental et autres. Qu’est-ce que ça donnera ? Est-ce que ça attaquera les parties déjà endommagées ?

-Non. Ça fera la même chose que s’il s’agissait d’un être humain en parfaite santé. Sûrement parce que le produit ne peut pas encore distinguer les organes qui sont déjà blessés ou non.

-Ah … Je vois. Mais, professeur, si ce n’est pas trop indiscret, pourquoi est-ce que vous, vous êtes encore en vie, alors que vous m’avez dit que votre mère était morte dix ans après avoir été injectée ?

-Grâce aux données que j’ai récupérées après la mort de mon père. J’ai pu créer un antidote. Dès que j’ai su que mon corps commençait également à se désintégrer, je me le suis insérer dans le corps, et c’est pour ça que je suis toujours en vie.

-Vous paraissez pourtant encore jeune … Vous avez quinze ans d’écart avec votre corps, et votre âge réel alors ?

-Oui. Car une fois l’antidote injecté, le corps reprend son court du temps. Ce qui est donc normal.

-Je comprends … Mais alors concrètement, qu’est-ce que fait l’élixir ?

-Il empêche le corps et l'organisme de vieillir. Ainsi que le mental. C’est pour cela que si on donne le produit à un enfant de cinq ans, vingt ans après, il paraitra toujours avoir cinq ans, avec son âge mental qu’il avait ce jour là.

-D’accord. Je comprends beaucoup mieux. Mais pourquoi continuer de faire des expériences ?

-Car le produit évolue tout le temps. Et on doit voir sur quels genres d’hommes il marche le mieux, pour ensuite y ajouter les attributions nécessaires pour que les femmes puissent également le prendre sans mourir dix ou vingt ans après.

-Oui, mais pourquoi avoir installé les sujets d’expérience hors de chez eux ? Et ainsi avoir créé une ville sur cet îlot ?

-Tu crois peut être que les personnes ayant l’élixir de Jouvence à l’intérieur de leur corps, ne vont pas se faire remarquer dans leur environnement habituel au fil des années ? Je te rappelle qu’ils ne vieillissent pas. Les gens soupçonneraient forcément quelque chose d’anormal, et on risquerait de se faire attraper. De plus, il vaut mieux que les gens d’une même espèce vivent ensemble.

-Mais ils ne sont pas tous pareils … Ils sont tous de nationalités différentes !

-C’est pour cela que j’ai rajouté un bonus au produit créer par mon père. C’est un virus qui se propage directement dans la tête, qui leur permet à tous de parler la langue universel, même s’ils étaient absolument nuls dans cette langue. De plus, ils ne se rendent compte de rien, vu que c’est directement implanté dans leurs cerveaux, comme s’ils avaient toujours parlé cette langue. Cela ne veut pas dire qu’ils ne parlent plus leur langue d’origine, ou celle qu'ils connaissaient avant, pas du tout.

-Effectivement, c'est une bonne idée ! Merci de m'avoir tout dit.

-Ce n’est rien. Maintenant, va ranger tout les dossiers de ce dont je t’ai parlé. Et classe-les bien, j’en aurais besoin pour plus tard.

© William Keane.
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